Quand et comment êtes-vous arrivée chez B. Solfin ?
Quand ? Il y a près de 41 ans…Je suis arrivée en Janvier 1977, à l’âge de 19 ans au sein de l’atelier familial « Les sous-vêtements Bernard ».
Comment ? L’ancienne direction en personne est venue me recruter au domicile de mes parents. Aujourd’hui, on appellerait cela « un chasseur de tête à domicile » !
Pour la petite histoire, je travaillais juste avant à Mortagne-Sur-Sèvre pour une société qui fabriquait des matelas et salons. L’atelier du haut confectionnait les matelas, celui du bas les canapés et ensemble de salons. Je réalisais des opérations de finitions sur les salons, cet atelier a fermé pour des raisons économiques. J’ai donc été licenciée et au chômage.
Ce fût un mal pour un bien puisque cette période d’inactivité a débouché à peine 2 mois plus tard sur un emploi.
Le bouche à oreille dans les petits villages a toujours bien fonctionné. La preuve, l’ancienne direction a entendu parler que je tricotais et que je recherchais un emploi. En effet, un de mes passe-temps favori était de tricoter à titre gracieux pour des amis, des collègues, de la famille… Je réalisais des grands gilets longs à torsades, des pulls, des accessoires…
C’est comme cela qu’un beau jour, on est venu sonner à la porte de mes parents pour me proposer un poste de tricoteuse. Je me souviens ce jour là avoir montré mes réalisations… C’était mon book de l’époque. Quelques jours plus tard, j’étais embauchée à l’atelier de tricotage et je travaillais aux côtés du fondateur, M. Bernard Sourisseau.